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Marseille 1-2 Monaco

bande-OM

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– Pan ! Dans l’Étrange Lucarne…
– Je Suis le Nouveau N°2 !

Un conte moderne de Jacques 2 Chabannes

Format 10×21 cm
20 pages sur 110 g
Couverture sur Iris Vivaldi 240 g
+ Mini-pince fantaisie
Prix : 7,50€

« Parce qu’il n’y a pas (qu’) un « Sud », mais bel et bien deux styles… »
(extraits)

« Lucarne »
Une petite historiette « locale » malicieusement attachée aux crampons (moulés) d’Antoine Maestracci : serveur au Bar des Sports des Arnavaux, mari fidèle, père aimant, grand supporter de l’OM devant l’éternel… 

LE mercredi soir en question, aux alentours des 20 h :

Après avoir patiemment et longuement lutté pied à pied avec l’antenne, notre Antoine s’installe enfin devant la petite télé portative bleue et blanche (tremblante de l’image). Bien calé contre la roche – un sandwich au poulet dans une main et dans l’autre, une bouteille de pastis DÉJÀ mélangé – il se restaure avec envie, goûte pleinement à ce dernier moment de calme en attendant le salvateur coup d’envoi arbitral donnant bientôt sur le triomphe tant attendu… 

Plus ne nous reste désormais qu’à tâcher de comprendre pourquoi le SAMU marseillais a finalement dû récupérer Antoine, quelque vingt-cinq mètres plus bas, le lendemain matin à 8 h 53 très précises ! (Heure locale)… 

« Monaco » 

Quelques semaines, auparavant, j’étais à Monaco. Une ville étrange, inédite, jurant dans le majestueux décor naturel alentour tel un énorme diamant brut juché sur une fine et blanche phalange manucurée à l’excès, qui m’a immédiatement rappelé le mythique Village carton-pâte de la série Le Prisonnier. La ville « haute », surtout. Des rues nettes, immaculées, quasi absentes de toute tension ou frénésie urbaine, sinuant mollement entre des constructions étranges,  d’architecture baroque et disparate ; le tout entouré de nombreuses caméras semblant coller aux basques de tout un chacun : touriste conquis, frontalier en goguette ou « local » costumé affairé. Des caméras postées partout, en fait. Partout, partout, PARTOUT ! 

Salle du Conseil du Palais de Monaco : 9 heures 02.

L’ambiance y est feutrée, retenue, les fenêtres et tapisseries,  séculaires, les intervenants, multiples, obséquieux, de qualité. Soudain, brisant l’atmosphère lénifiante du lieu, l’un d’eux se racle nerveusement le fond de gorge, puis se lance.

L’intervenant N°1 :

« Bonjour, Prince. Voilà, il se trouve qu’en mettant un peu d’ordre en vos nobles entrepôts, nous sommes tombés sur un volumineux stock de marbre, datant de feu le prince Rai… Votre père ! ».

Le Prince Albert (oscillant à peine du sourcil) :
« Ça fait beaucoup ? ».

L’intervenant N°1 (suant à grosses gouttes, désormais) :

« Ben… quelques menues tonnes ! Un bien beau stock, quoi, mais, un tantinet encombrant, en vérité. Et, pour tout vous dire… nous ne savons exactement qu’en faire… ».

(Le tout énoncé d’une voix plus assurée, cette fois, parce que ravi d’avoir ainsi pu réussir à capter l’attention du nouveau maître des lieux).

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