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Les liaisons dangereuses

Les liaisons dangereuses

En février 2023, Kollectiv’Mode (nous) fait son cinéma.

Avec la sortie, sur tapis rouge millésimé et médias aux ordres, de son dernier-né de papier.
Un recueil de nouvelles, issu du patrimoine génétique de la collection See Me, Hear Me, malicieusement nommé Les Lésions Dangereuses.
Quatre histoires originales (écrites en fin d’année 2022), en lien avec l’actualité d’un monde de nouveau perturbé de sa polarité est-ouest.

Des itinéraires de vie déviés (du tracé). Des rencontres improbables. Des manifestations et pavés. De l’amour comme s’il en pleurait : des filles à la plastique de rêve (et au cerveau de Goncourt) et des hommes perdus sous le grand projecteur de la vie toute crue. Des acteurs (de leurs propres vies) qui en veulent, des seconds rôles qui crèvent l’écran, des centaines de milliers de figurants pataugeant d’envie dans la boue et des décors qui fascinent de luxuriance (détails minutieux et reconstitutions fidèles). Le tout accompagné d’une bande-son débordant de curiosités, raretés sonores et versions carrément inédites.

Un must de son (unique) genre, à n’en pas douter tout prochainement récompensé par les prestigieux jury et glorieuses académies du secteur : élevés sous caméras et projos, glamour (toujours) et paillettes, salles obscures et décisions qui le sont (parfois) tout autant…

Un ouvrage à posséder absolument, puisque magistralement augmenté d’un storyboard des plus précis signé/dessiné Lof. De quoi lire, écouter ET regarder à la fois, les yeux étoilés (sur Sunset Boulevard) de magie.

Parce que survivre est un (7e) art. Oui. Indubitablement…

Attention!

Sortie officielle et présentation, en présence EXCEPTIONNELLE de l’auteur, du réalisateur (et des membres de l’équipe), le VENDREDI 3 Mars 2023 chez Lucky Experience (81, rue des Bons Enfants) à partir de 19h.

À cette UNIQUE occasion, vous pourrez les y rencontrer, échanger autour d’un verre et de quoi grignoter (léger), et fouchtre vos papattes empressées sur l’édition LIMITÉE des « Lésions » : composée de l’affiche, de sa bande Originale sur CD, du livre et de son marque-pages…

 

ATTENTION : réservation de l’édition limitée FORTEMENT conseillée, via retour de mail, téléphone (06 72 96 22 26) ou Facebook.
Tarif de lancement / Offre promotionnelle de durée limitée : 17 Euros (pour l’ensemble).

Extraits choisis, bonnes feuilles (de chou ?), vagues promesses à tenir, et autres tentatives de rencontre du lecteur type…

« Obstinée, courageuse, faisant fi de son handicap et refusant, ad vitam aeternam, de se laisser abattre par qui que ce soit ou fût, Josette décide alors – à l’image du regretté Michel Petrucciani – de se mettre au piano. Au violon. Au triangle, puis à la contrebasse (finalement)… Et la voici désormais sur scène, au Royal Albert Hall, jouant de ses doigts en orfèvre, y swinguant comme personne en improvisant sur le Wednesday Night Prayer Meeting de Mingus, postée face à un public certes coincé du fessier, mais peu à peu conquis, transporté, transfiguré par l’extrême vigueur et la chaleur émanant de cette incroyable performance… ».

« Jean-Baptiste avait rencontré Sacha et Dominica à la sortie d’un cinéma d’Aix-en-Provence, en marge d’une sorte de rétrospective chiante uniquement consacrée aux films russes, tchèques et polonais. Enfin du bloc de l’Est quoi.

Il avait plu à Dominica, mais fait rire Sacha. Cela n’avait pas duré avec Dominica. Avec Sacha par contre, cela avait duré. Enfin, cela avait duré mais fini par… se terminer ».

« Pour être plus précis au sujet de 007, il préférait de loin la seconde période (post Sean Connery). Des films nettement plus barrés, drôles, voire abscons : à l’image du On Her Majesty’s Secret Service (avec un impeccable George Lazenby, la troublante Diana Rigg et la voix de Louis Amstrong), du The Spy Who Loved Me (une vision ultra-caricaturale des deux blocs antagonistes indexée sur la peur panique du nucléaire, un géant aux mâchoires d’acier sorti de nulle part, et la plastique de Barbara Bach), ou bien encore l’improbable Live And Let Die, mettant en scène la fascinante Nouvelle-Orléans, le culte vaudou, l’accorte Jane Seymour et Roger Moore (de loin sa James Blonde préférée), sans oublier l’épastrouillante musique des Wings. « Vivre Et Laisser Mourir », oui, définitivement… ».

« (Woodstock. Le film du festival). À sa grande surprise, il s’était petit à petit senti attiré par cette aventure étrange, baroque, bancale, foutraque et inédite ; avait senti un vent nouveau gonfler en lui au fur et à mesure des avancées, des interviews, des passages musicaux et des images du public surtout, tellement tout cela semblait éloigné (à jamais ?) de ce qu’il avait vécu jusqu’ici ou de ce qu’il était depuis devenu d’usage de vivre. Percuté de plein fouet, en mode choc, il avait par la suie été victime d’une sorte de vague à l’âme, été traversé par un souffle de liberté qui s’était très vite mué en un voile de tristesse nimbée de nostalgie. Dame, l’on était tellement loin de tout cela aujourd’hui, comment ne pas avoir envie de faire un bond dans le temps pour y retourner, le vivre et… y rester quillé ? ».

« Après avoir chanté le Beware My Love des Wings à tue-tête, puis rêvassé à une belle rencontre en fredonnant With A Little Luck et My Love, du même Paul McCartney, Louis se met en devoir de rejoindre au plus vite ces rues noires mais animées aux relents sulfureux. Inconscient mais brave, amoureux du risque et des lendemains plombés, il a pour projet d’y faire halte au sein d’un rade minable, sombre, graisseux, tenu par un couple de Brestois délocalisé et situé à proximité du port de Toulon (son stade son téléphérique). Son objectif unique, quoique résolument ambitieux : s’y péter la gueule au-delà du raisonnable, jusqu’à l’excès, jusqu’à plus soif, jusqu’à l’oubli pur et simple. Quelques heures plus loin, tandis qu’il commence (bien imbibé) à ressentir physiquement l’effet du grand large sur son propre entrepont, il tombe sur une bande de marins bretons surexcités qui s’en reviennent tout juste d’un concert de Tri Yann. Une rencontre inédite, violente, aux conséquences terribles, ravageuses… ».