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Collection See Me, Hear Me !

« Oyez, oyez, braves gens affairés et Internautes pressés ! »

Kollectiv’Mode Éditions se fend aujourd’hui d’un court communiqué, ceci afin d’annoncer la sortie, le dimanche 20 Octobre 2013, du tout premier opus issu de la Collection « See Me, Hear Me ! ».

Une collection comprenant, une nouvelle adaptée ou écrite en « miroir » à une chanson, puis augmentée d’une « version » inédite – par l’auteur ! – de la chanson en question ; une « version » collant résolument aux basques de ses écrits, et non de la chanson originale.

Première Nouvelle de la série : « Un Fils À La Patte ! (Il Était Une Fois…) » : librement adaptée de la chanson Redemption’s Son de Joseph Arthur (songwriter Américain ô combien talentueux et source d’inspiration, à nulle autre pareille…) que nous remercions, céans, pour l’ensemble de son œuvre musicale et picturale, atypique, puissante et riche…

Une sortie originale, une association « littérature + musique » risquée, à déguster sans retenue aucune…

 

 

Visuel livret redemptionUn fils à la patte !
Il était une fois…

Une nouvelle de Jacques 2 Chabannes
Librement adaptée de la chanson Redemption’s Son de Joseph Arthur

Format 14,5×32,5 cm
28 pages sur 110 g
Couverture sur Iris Vivaldi 240 g
+ Mini-pince fantaisie
Série limitée à 100 exemplaires numérotés et montés à la main
+ CD bonus offert
Prix : 12 €

 

(extraits) 

« 11 septembre 2001 : J’en ai rien à foutre, de leurs « Twin » qui tombent de haut. De toute façon, je ne serais jamais monté tout là-haut. C’était trop haut. Beaucoup, trop haut. Ça sert à quoi de monter aussi haut ? À rien, bien sûr. Ils les reconstruiront sûrement un jour, leurs putains de tours, en plus. C’est sûr qu’ils ont toujours eu la folie des grandeurs, ces cons-là. Et puis, ils se croient tellement forts, en fait, tellement au-dessus des autres, surtout à… New York ! ».

« 11 septembre 2002 : C’est cette fameuse date, qui m’aura poussé à m’y remettre. LE jour où les petits et les faibles se fendent la gueule bruyamment. Le jour de la revanche. Le jour où nous existons ENFIN, tandis qu’ils rasent les murs de trouille rétrospective, « eux ». MON jour à moi, quoi… ».

« … Cette fille empâtée et un rien gourde, qui passait son temps, lors des fêtes qu’elle organisait, à essayer de retrouver les bonbons en sachets et sucreries qu’elle cachait au préalable en divers coins et recoins de son appart’ situé au CINQUIÈME, avec ascenseur ! Ayant pris pour habitude de boire et « fumer », trop, plus que de raison, elle finissait immanquablement par avaler tout ce qui traînait en fin de soirée. Du « sucré », de préférence. Sachant que cette détraquée ne pouvait se poser sur le trône, qu’entièrement NUE, loquet ouvert (bien sûr) vêtements sagement pliés à ses pieds, mais qu’elle se permettait néanmoins de critiquer les agissements des autres, y’avait de quoi se fendre la gueule sous cape, non ? Une manie inédite, qui lui avait par ailleurs procuré quelques mésaventures « salées », dont l’une devait encore tourner en boucle en un coin reculé du NET… »

« 14 octobre 2002 (mon anniversaire : même si je ne l’ai plus fêté, depuis… je ne sais plus exactement « quand ! ») :
Depuis, ce midi – heure à laquelle je me suis levé : fatigué, et surtout très « instable », comme me le disait souvent Patricia ! – je suis assis en face de mon poste à CD/K7 et écoute cette chanson que j’aime tant, en boucle. Celle qui m’aide à m’en sortir lorsque je suis bougon ou que je bous de partout en « interne » : There Is A Light That Never Goes Out ! Je ne sais pas pourquoi, mais je l’adore, celle-là. Je suis par ailleurs capable de l’écouter pendant des plombes, en boucle, sans rien faire d’autre que de la chanter en me trompant à chaque fois dans les paroles ; je dis toujours : « There is A NIGHT That Never Goes Out », en lieu et place de « Light ». C’est comme ça. Depuis la première fois. Rien à faire ! ».

« 14 octobre (2h du mat’) : il a fallu que je me lève. Je n’arrivais pas à me rendormir. C’est ce con de chat du second, qui m’a réveillé. Il n’est pas foutu de rentrer sans faire de bruit, ce soi-disant félin ; quand il ne faut pas en plus que je l’aide à passer au-dessus du vasistas pour accéder aux escaliers ; c’est à croire qu’il a peur de poser ses coussinets au-dessus du vide, de passer au travers et se vautrer lourdement quatre étages plus bas. Pourtant, il a bien dû remarquer que ça n’était jamais qu’une vitre ! Sans en connaître le nom ou le procédé de fabrication, il aura sans doute eu le temps de constater que c’est solide, une vitre. Surtout au bout de HUIT années ! Surtout celle-là, vu que je l’ai foutu un paquet de fois dessus pour tenter de le lui faire comprendre. Rien à faire, ce chat est con. Peut-être qu’il a le vertige, en fait, et pourquoi pas ? On aura connu des choses plus étranges, ici-bas… ».

 

Commentaires

« … Un rire épais, noir et gras, qui se répand illico sur le sol au risque de faire se ramasser en suivant le promeneur insouciant passé par là sans aucune intention de nuire… » (La Grande Librairie).
 
« Addictif et troublant. Une constante plongée en apnée en des eaux noires, froides et boueuses, qui ferait aisément passer le Commandant Cousteau pour un apprenti séminariste varois en string accro à la BO du Grand Bleu ! ». (Arts Magazine).
 
« LA rencontre furtive et improbable, entre un Jacques Maillot gay neurasthénique et le cousin de Flipper le Dauphin plongé de longue sous acide… Glaçant ! ». (L’œil).

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